Procès militaires pour les défenseurs des droits humains Issa Amro et Farid Al-Atrash
Le 28 mars 2019, Issa Amro a assisté à une audience devant un tribunal palestinien à Hébron, suite à la révision des charges portées contre lui en 2017, toutes liées à son travail pacifique en faveur des droits humains. La cour a ajourné l'audience jusqu'au 22 mai 2018 pour convoquer les témoins. Cette affaire fait partie d'une tendance à l'acharnement judiciaire contre le défenseur Issa Amro, de la part des autorités israéliennes et palestiniennes.
Le 7 novembre 2018, la septième audience du procès du défenseur Issa Amro s’est achevée devant le tribunal militaire d’Ofer. La cour a entendu et contre-interrogé cinq témoins. La prochaine audience, probablement la dernière audience où seront entendu les témoins de l’accusation, est prévue le 17 décembre 2018.
Le 28 mai 2018, le tribunal militaire d'Ofer, dans les Territoires Palestiniens Occupés, a reporté le procès d'Issa Amro et Farid Al-Atrash au 30 juillet 2018.
La présentation des preuves dans le cadre du procès d'Issa Amro est prévue le 9 juillet 2017. Ce jour-là, l'accusation présentera neuf témoins liés à l'arrestation d'Issa Amro et Farid Al Atrash en 2016. Lors de l'audience préliminaire, en février 2017, le juge avait refusé d'invalider 14 des 18 charges, pour des actes qui ont eu lieu il y a 3 à 6 ans, affirmant que la conduite d'Issa Amro représentait un danger potentiel pour la sécurité publique.
Le 21 décembre, les éminents défenseurs des droits humains M. Issa Amro et M. Farid Al-Atrash ont comparu devant le tribunal militaire israélien d'Ofer dans les Territoires palestiniens occupés, après que le report de leur procès.
Issa Amro est un éminent défenseur des droits humains et membre fondateur de nombreuses organisations non violentes à Hébron, qui œuvrent pacifiquement contre l'occupation israélienne en Cisjordanie. Parmi ces organisations, il y a la branche d'Hébron d'International Solidarity Movement (ISM), l'Arab Non-Violence Network, Youth Against Settlements et Hebron Defenders.
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- À propos de
- 7 Avril 2019 : Acharnement judiciaire contre le défenseur Issa Amro
- 21 Décembre 2016 : Procès militaires pour les défenseurs des droits humains Issa Amro et Farid Al-Atrash
- 4 Mars 2016 : Accusation et détention des défenseurs des droits humains M. Farid Al-Atrash et M. Issa Amro
- 10 Février 2014 : Human rights defenders attacked and detained during forcible eviction of Ein-Hijleh village
- 16 Juillet 2013 : Arbitrary detention and reported physical assault of human rights defender Mr Issa Amro
- 30 Avril 2013 : Death threats and defamation campaign against human rights defender Mr Issa Amro
- 29 Janvier 2008 : Arrest and ill-treatment of human rights defender Issa ‘Amro
Le 28 mars 2019, Issa Amro a assisté à une audience devant un tribunal palestinien à Hébron, suite à la révision des charges portées contre lui en 2017, toutes liées à son travail pacifique en faveur des droits humains. La cour a ajourné l'audience jusqu'au 22 mai 2018 pour convoquer les témoins. Cette affaire fait partie d'une tendance à l'acharnement judiciaire contre le défenseur Issa Amro, de la part des autorités israéliennes et palestiniennes.
Issa Amro est fondateur et coordinateur de Youth Against Settlements - YAS (La jeunesse contre les colonies), un groupe de défenseur-ses des droits humains qui renforce la résistance de la communauté locale contre l'expansion des colonies illégales et documente les violations des droits humains. Pour les médias locaux et internationaux, YAS est souvent la première source d'information sur le terrain.
Le 7 septembre 2017, après la publication d'un message posté sur Facebook critique à l'encontre des autorités palestiniennes, le tribunal du district d'Hébron a accusé Issa Amro d'avoir "insulté les autorités" et d'"incitation aux conflits", des accusations considérées comme des crimes en vertu de la loi de 2017 sur les crimes électroniques. La cour a également prolongé de quatre jours la détention du défenseur, avant de le libérer sous caution le 10 septembre 2017. Cependant Issa Amro est toujours accusé d'"incitation au conflit sectaire" et de "publication de documents qui mettent en danger l'intégrité de l'ordre public de l'État", qui selon l'article 20 de la loi de 2017 sur les crimes électroniques, est passible de 12 mois de prison et/ou une amende de 1000 à 5000 dinars. Suite à la révision des accusations susmentionnées, le 28 mars 2019, le tribunal du district d'Hébron a convoqué le défenseur à une audience. La cour a ajourné l'audience du 22 mai 2019 afin de pouvoir convoquer des témoins.
Le défenseur a indiqué avoir reçu des menaces de mort par le biais des réseaux sociaux, du téléphone et des membres de sa famille. Pour s'en prendre au défenseur des droits humains, les autorités palestiniennes ont recours à des tactiques répressives et d'intimidation. En février 2019, les familles et organisations à Hébron ont reçu des messages qui auraient été envoyés par le Fatah (le Mouvement de Libération de la Palestine), en les menaçant d'en subir les conséquences adverses s'ils travaillaient avec le défenseur ou son organisation. Dans ce qui semble être un acte de représailles contre Issa Amro, les autorités palestiniennes ont renvoyé deux de ses collègues, avec lesquels il travaillait au sein de Youth Against Settlements, de leur poste au bureau du gouverneur d'Hébron. Le 28 mars 2019, Youth Against Settlements a décidé de suspendre ses activités jusqu'à ce que l'acharnement judiciaire dont les membres sont victimes cesse.
Issa Amro est également victime d'acharnement judiciaire de la part des autorités israéliennes. Le 1er avril 2019, le tribunal militaire d'Ofer a ajourné l'audience du défenseur jusqu'à ce que les témoins soient convoqués, ce qui est prévu le 7 avril 2019. L'audience abordera 18 accusations relatives à la sécurité, y compris agression d'un fonctionnaire, participation à une marche sans autorisation et dégradation volontaire de biens, portées contre Issa Amro et toutes liées à son travail pacifique en faveur des droits humains.
Front Line Defenders pense que l'acharnement judiciaire continu d'Issa Amro par les autorités israéliennes et palestiniennes est uniquement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés.
Front Line Defenders exhorte les autorités des TPO et d'Israël à :
1. Abandonner immédiatement toutes les charges portées contre Issa Amro, car il semble que cela soit uniquement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains ;
2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous les défenseur-ses des droits humains dans les TPO/Israël puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire ;
3. Prendre les mesures nécessaires afin de garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité d'Issa Amro et de sa famille ;
4. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains dans les TPO/Israël et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.
Mise à jour: Le 7 novembre 2018, la septième audience du procès du défenseur Issa Amro s’est achevée devant le tribunal militaire d’Ofer. La cour a entendu et contre-interrogé cinq témoins. La prochaine audience, probablement la dernière audience où seront entendu les témoins de l’accusation, est prévue le 17 décembre 2018.
Mise à jour: Le 28 mai 2018, le tribunal miitaire d'Ofer, dans les Territoires Palestiniens Occupés, a reporté le procès d'Issa Amro et Farid Al-Atrash au 30 juillet 2018.
Le 21 décembre, les éminents défenseurs des droits humains M. Issa Amro et M. Farid Al-Atrash comparaitront devant le tribunal militaire israélien d'Ofer dans les Territoires palestiniens occupés, après que les autorités israéliennes ont reporté leur procès.
Issa Amro est un éminent défenseur des droits humains et membre fondateur de nombreuses organisations non violentes à Hébron, qui œuvrent pacifiquement contre l'occupation israélienne en Cisjordanie. Parmi ces organisations, on trouve la branche d'Hébron d'International Solidarity Movement (ISM), l'Arab Non-Violence Network, Youth Against Settlements et Hebron Defenders. Farid Al-Atrash est avocat et défenseur des droits humains palestinien à Hébron. Il est président de la Independent Commission for Human Rights (Commission indépendante des droits humains) à Bethléem et fait partie du Popular Struggle Coordination Committee -PSCC (Comité de coordination de lutte populaire), un groupe qui met en place plusieurs formes de résistance communautaire non violente, notamment des grèves, des manifestations et des campagnes juridiques. Le PSCC soutient également les mouvements de boycott, de désinvestissement et de sanctions. Le comité documente et dénonce les violations du droit international et les injustices contre les familles perpétrées dans les zones sous occupation israélienne, et coordonne plusieurs villages dans leur lutte contre le mur, le nettoyage ethnique, l'expansion des colonies et plusieurs aspects de l'occupation israélienne.
Le 21 décembre, Issa Amro et Farid Al-Atrash comparaitront devant le tribunal militaire d'Ofer dans les Territoires palestiniens occupés. 18 chefs d'accusations pèsent actuellement contre Issa Amro depuis le 7 juin 2016; il est notamment accusé d'agression et d'avoir participé à des marches pacifiques sans avoir obtenu d'autorisation. Par exemple, l'une de ces accusations déclare qu'Issa Amro aurait cassé l'appareil photo d'un colon israélien lors d'une manifestation le 20 mars 2013. Cependant, lors de cet incident précis, le défenseur était déjà placé en détention pendant la manifestation et ne peut donc pas être responsable de la casse de l'appareil photo. Farid Al-Atrash est aussi sous le coup de fausses accusations; il est accusé d'avoir agressé des soldats israéliens après avoir participé à une manifestation pacifique organisée par des Palestiniens à Hébron le 26 février. Dans une déclaration soutenue par plusieurs experts de l'ONU indépendants, les poursuites intentées contre des défenseurs Palestiniens sont condamnées et l'affaire d'Issa Amro et de Farid Al-Atrash est particulièrement citée. Concernant l'affaire d'Issa Amro, les Rapporteurs spéciaux de l'ONU indiquent que son procès part partie "...d'une tendance inquiétante de harcèlement et d'intimidation par les autorités israéliennes, visant à inhiber son travail en tant que défenseur des droits humains."
Les deux défenseurs ont comparu pour la dernière fois devant le tribunal militaire d'Ofer le 23 novembre 2016, et leur procès avait été reporté. Plusieurs représentants de l'État, de l'ONU et d'autres ONG internationales étaient présents lors de l'audience pour soutenir les défenseurs des droits humains.
Front Line Defenders condamne le harcèlement continu contre Issa Amro et Farid Al-Atrash et exhorte les autorités à abandonner immédiatement toutes les accusations portées contre eux et à garantir qu'en toutes circonstances, tous les défenseur-ses des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.
Le 1er mars 2016, le défenseur des droits humains M. Farid Al-Atrash a été libéré sous caution après cinq jours de détention suite à une manifestation pacifique qui appelait à l'ouverture de la rue Shudada à Hébron. Il est désormais accusé d'avoir participé à une manifestation illégale et d'avoir attaqué des soldats. Le même jour, le défenseur des droits humains M. Issa Amro a également été remis en liberté après avoir été arrêté le 29 février 2016. Le défenseur est accusé d'avoir organisé une manifestation illégale. Les deux défenseurs démentent ces accusations portées contre eux.
Issa Amro a été libéré le 1er mars 2016; il avait été arrêté par des soldats israéliens le 29 février devant chez lui à Tel Rumeida, alors qu'il parlait à un groupe de Breaking the Silence, une organisation de combattants vétérans de l'armée israélienne qui se consacre à dénoncer la réalité du quotidien dans les Territoires occupés. On lui a bandé les yeux, on l'a menotté et conduit dans la prison de Gush Etzion. Une fois au poste, il a été accusé d'avoir organisé une manifestation illégale appelant à l'ouverture de la rue Shudada, fermée par les autorités israéliennes après le massacre de la mosquée Ibrahimi en 1994, et d'avoir utilisé les réseaux sociaux pour inciter à la violence contre Israël et l'armée israélienne. Il a été averti qu'il serait cité à comparaitre à sa libération le lendemain.
Farid Al-Atrash a été libéré le 1er mars 2016, pour une caution de 1500 shekels (environ 350€). Le 29 février 2016, le tribunal militaire israélien d'Ofer a ordonné son maintien en détention jusqu'au 3 mars 2016, lors d'une audience en urgence demandée par l'Independent Commission for Human Rights. Le 28 février 2016, la police israélienne a remis le défenseur des droits humains au parquet militaire, qui l'a détenu jusqu'à sa libération. Les accusations portées contre lui sont liées à une manifestation pacifique qui a eu lieu le 26 février, dans le cadre de la manifestation annuelle pour l'ouverture de la rue Shuhada, dans le district occupé d'Hébron en Cisjordanie, et pour commémorer le massacre de la mosquée Ibrahimi qui avait eu lieu fin février 1994. Farid Al-Atrash a été arrêté par les Forces israéliennes d'occupation pendant la manifestation, avec plusieurs autres manifestants. La manifestation elle-même a été violemment réprimée par les forces israéliennes, qui s'en sont directement pris aux manifestants et journalistes en utilisant du gaz lacrymogène, en les agressant physiquement et en leur jetant des grenades assourdissantes. Farid Al-Atrash, qui portait une pancarte sur laquelle on pouvait lire "Free Free Palestine" ("Libérez la Palestine") lorsqu'il a été arrêté, a été frappé avant d'être conduit au poste de police de Jaabara, dans la colonie de Kiryat Arba.
La marche pacifique a eu lieu a Hébron pour commémorer le massacre de la mosquée Ibrahimi, une attaque meurtrière perpétrée par un colon israélien extrémiste pendant une prière fin février 1994, qui avait fait 29 morts et plus de 100 blessés par balles réelles. Les autorités israéliennes avaient ensuite fermé la zone entourant la mosquée, y compris la rue Shuhada et le quartier de Tel Rumeida, dans la vieille ville d'Hébron, en Cisjordanie occupée. L'armée israélienne a déclaré cette zone comme zone militaire fermée et interdite au public, à l'exception des colons israéliens et des résidents palestiniens. En vertu du droit militaire israélien, toute manifestation en Cisjordanie est illégale, qu'elle soit pacifique ou non.
On 6 February 2014, at approximately 1:30am, Israeli Defence Forces (IDF) and Border Police forcibly evicted the entire Palestinian village of Ein-Hijleh and declared the village a closed military zone. During the eviction 19 people, including human rights defenders, journalists and representatives of committees and youth movements, were temporarily detained whilst at least 32 villagers were injured. Several of the 19 detained were also subject to physical aggression.
Amongst the nineteen detained were human rights defenders Messrs Issa Amro, Mahmoud Zawhara, Abdullah Abu Rahmeh, Bassem Tamimi and Mohammad Al Khatib, and human rights journalists Mss Diana Alzeer, Ashira Ramadan and Lema Nazeeh. All nineteen represent committees or youth movements from all over Palestine.
During the forced displacement on 6 February 2014, it is reported that the members of the IDF numbered in the hundreds. Diana Alzeer, Ashira Ramadan and Lema Nazeeh were amongst many subjected to aggression and force, including beatings, being pushed to the ground and pushed in the direction of fire. The human rights defenders were detained and held at the entrance of the village of Areeha, and later released once the eviction had been completed. At least 32 villagers were treated for injuries at Jericho hospital. The IDF also reportedly attacked journalists and medical teams in the village at the time of eviction, including a cameraman from Palestine TV.
The forced displacement follows a series of raids and attacks which have targeted the local community as well as human rights defenders who peacefully opposed the eviction. The campaign began on 31 January 2014, when the IDF blocked access to the village and prevented the delivery of water and food supplies. On 3 February 2014, the IDF attempted to gain entry to the village. On 4 February 2014 a renewed attempt to enter the village included the use of tear gas against peaceful protesters, but was hindered by locals forming a human chain. Several villagers, as well as Abdullah Abu Rahmeh, sustained injuries and were taken to hospital in Jericho.
On 8 July 2013, human rights defender Mr Issa Amro was arbitrarily detained and reportedly physically assaulted by Israeli police forces near the Ibrahimi mosque in Hebron. Video evidence shows the officers ushering away Issa Amro, and his release several hours later. The human rights defender appears to be unable to walk, requiring a stretcher to transfer him to a hospital where he stayed overnight for treatment.
On the afternoon of 8 July, Issa Amro was accompanying a French TV crew in the West Bank when his ID was confiscated at a check point and was not returned. He was then taken to a nearby police station and arbitrarily detained until late in the evening.
Upon his release, he required overnight hospitalization and medical attention. While detained, the human rights defender reports being severely beaten on his hands and backbone while handcuffed, and subjected to verbal abuse after falling to the floor due to the abuse. Issa Amro returned to the police station on 9 July, and was accused of resisting arrest and insulting police. These allegations are invalidated by a video recording showing Issa Amro accompanying the police peacefully. The video can be seen here.
It is unclear at this time whether charges will be filed against Issa Amro. In April 2013 he received death threats to halt his work. He has also been subjected to a defamation campaign endorsed by the mayor of the Hebron Municipal Council and the director general of the Hebron Jewish Community.
On 28 April 2013, a settler in the West Bank area of Tel-Rumeida spat in the face of human rights defender Mr Issa Amro and threatened to kill him. The incident is part of an ongoing defamation and harassment campaign against the human rights defender and his family by a community of Israeli settlers. It happened in the presence of an Israeli soldier who reportedly gave incorrect testimony to the Israeli Police when they arrived on the scene, saying that Issa Amro provoked the settler and that the settler never spat in his face. On 23 April 2013, Issa Amro received an anonymous phone call during which the caller threatened to kill him if he did not halt his work.
The latest incidents are part of an ongoing campaign against Issa Amro which has included labelling the human rights defender a terrorist. On 20 March 2013, a letter from settlers to Israeli security forces accused the human rights defender of terrorism and incitement, warning that a failure of the Israeli authorities to remove him “could be costly”, and threatening “bloodshed”.
In the letter, the mayor of the Hebron Municipal Council and the director general of the Hebron Jewish Community insist that army commanders “use administrative detention until you are able to find a long-term solution to completely end this hostile and dangerous activity” referring to Issa Amro’s extensive work with various human rights groups. The full letter can be read here.
Issa Amro is particularly concerned about that letter because of the status and influence of its authors. Since the publication of the letter, several Zionist websites have issued calls for his execution, publishing various pictures of his face marked by red circles. Moreover, various websites depict the human rights defender as a terrorist.
Front Line is deeply concerned following reports of the arrest and ill-treatment of human rights defender Issa 'Amro on 19 January 2008. Issa ‘Amro is a field-worker with B'Tselem - The Israeli Information Center for Human Rights in the Occupied Territories.
Issa ‘Amro was reportedly arrested by soldiers in Hebron while filming a disturbance by settlers in Wadi Hsein, East Hebron. He was standing across the road from the disturbance with another staff member of B'Tselem and international activists when he was approached by the commander of the Shimshon battalion who ordered him to stop filming. A group of settlers surrounded Issa ‘Amro and attempted to take his camera. The settlers were then joined by soldiers who beat Issa ‘Amro before arresting him and taking him to an Army Jeep where they continued to beat him. B'Tselem was later informed that Issa ‘Amro had been arrested on suspicion of attacking soldiers, despite the fact that the organisation is reportedly in possession of video footage as evidence that Issa ‘Amro was attacked by the soldiers.
Issa 'Amro was released on 21 January 2008. A restriction order was issued against him, prohibiting him from entering the Israeli settlements for fifteen days, but on Wednesday 23 January 2008 this order was cancelled.