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Bachri Ben Taleb est un défenseur des droits humains sahraoui ; il est l’actuel président de l’Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l’homme commises par l’État marocain (ASVDH), ainsi qu’un membre fondateur de l’Association sahraouie pour la protection et la promotion de la culture et du patrimoine sahraouis (ASPDCPS). Les droits de Bachri Bentaleb sont souvent bafoués et il est victime d’arrestations répétées. Il a passé cinq ans en détention à cause de son activisme pacifique en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination en vertu du droit international.

Malgré les restrictions imposées aux défenseur⸱ses des droits humains sahraouis, Bachri Bentaleb poursuit son action en faveur des droits humains et de la culture, car il est convaincu de l’importance de documenter les violations, d’exercer le droit de manifester pacifiquement et le droit à la liberté d’association. Dans le cadre de son activisme, il s’efforce également de défendre la protection du patrimoine culturel sahraoui en participant à des travaux culturels visant à renforcer la cohésion entre les composantes de la société sahraouie.

La question du statut du Sahara Occidental n’est toujours pas résolue malgré les négociations continues entre les autorités marocaines et le Front Polisario. La mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO), établie en 1991, a été prolongée, mais n’a toujours pas de composante pour la surveillance des droits humains. Le conflit relatif à l’autodétermination engendre de profondes tensions politiques et sécuritaires dans toute la zone du Sahara et impacte tous les aspects de la vie, y compris le travail des défenseur⸱ses des droits humains.

Les défenseur⸱ses des droits humains sahraouis sont toujours victimes d’intimidation, de harcèlement, d’interrogatoires, d’arrestations, de détentions au secret, et de procès inéquitables.