Antécédents de l'affaire: Emma Bolshia Bravo Cladera
Le 23 janvier 2014, l'Instituto de Terapia e Investigación sobre las Secuelas de la Tortura y la Violencia Estatal – ITEI (Institut de thérapie et d'enquête sur les séquelles des tortures et de la violence étatique) a publiquement et internationalement dénoncé l'intimidation et les menaces de mort incessantes dont sa directrice, Mme Emma Bolshia Bravo Cladera fait l'objet depuis le 15 novembre 2013.
L'ITEI est une organisation indépendante dont le travail consiste à défendre les citoyens contre les violations des droits humains perpétrées par l'État.
Emma Bolshia Bravo Cladera est directrice de l'Instituto de Terapia e Investigación sobre las Secuelas de la Tortura y la Violencia Estatal – ITEI (Institut de thérapie et d'enquête sur les séquelles de la torture et de la violence d'État). L'ITEI est une organisation indépendante dont le travail consiste à défendre les citoyens contre les violations des droits humains perpétrées par l'État. L'institution dénonce des cas de torture dans les postes de police et les centres militaires, effectue des inspections médico-légales dans certaines affaires de torture, a présenté un projet de loi sur la torture et travaille à la création d'un mécanisme national de prévention, qui serait indépendant de l'État. Récemment, Emma Bolshia Bravo Cladera a travaillé sur un cas de torture présumée perpétrée par la police et l'a dénoncé.
On 23 January 2014, the Instituto de Terapia e Investigación sobre las Secuelas de la Tortura y la Violencia Estatal – ITEI (Institute of Therapy and Investigation into the After-effects of Torture and State Violence) publicly and internationally denounced the continuous intimidation and death threats to which its director, Ms Emma Bolshia Bravo Cladera, and staff have been subjected since 15 November 2013.
Since 15 November 2013, Emma Bolshia Bravo Cladera has been receiving anonymous telephone calls. These calls serve to let her know that her movements are being monitored. On the weekend of 7 and 8 December 2013, she suffered a burglary at her home. Two days later, the human rights defender received a telephone call during which she was asked how she felt about what had happened. On 12 December 2013, she received a death threat over the telephone. Between 18 and 27 January 2014, the human rights defender received 20 anonymous phone calls. Two other members of staff have also received anonymous calls with similar content. Additionally, every day from 6:30pm, the ITEI office is monitored until the director leaves.
The intimidation and threats against ITEI and its director are not isolated threats. On 17 January 2014, a group of people supposedly affiliated with the government infiltrated a convention of the Asamblea Permanente de Derechos Humanos de La Paz – APDHLP (Permanent Assembly for Human Rights of La Paz). The XX Ordinary Convention of this entity had just begun when it was violently interrupted. Since then, it is reported that members of APDHLP have been receiving threats from the police.
