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Détention d'Abdulhakim Al-Fadhli

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Le défenseur des droits humains Abdulhakim Al Fadhli a été libéré de la prison centrale de Koweït le mardi 1er août 2017 après avoir purgé un an de prison en lien avec des manifestations non violentes. Le DDH a été contraint de signer une déclaration indiquant qu'il ne participerait plus à des manifestations; il s'agit d'une condition de sa libération, qui inclut le gel d'une peine supplémentaire et le gel de son expulsion hors du pays.

À propos de Abdulhakim Al-Fadhli

Abdulhakim Al-FadhliAbdulhakim Al Fadhli est membre de la communauté bidoune au Koweït. Le terme bidoune, qui signifie «sans» en arabe, fait référence à la communauté des personnes apatrides, natives du Koweït, qui n'ont pas le droit d'obtenir de papiers officiels, et notamment des certificats de naissance, de décès et de mariage. Ils sont environ 180 000 parmi la population du Koweït.

17 Août 2017
Libération d'Abdulhakim Al Fadhli

Le défenseur des droits humains Abdulhakim Al Fadhli a été libéré de la prison centrale de Koweït le mardi 1er août 2017, après avoir purgé un an de prison en lien avec des manifestations non violentes. Le DDH a été contraint de signer une déclaration indiquant qu'il ne participerait plus à des manifestations; il s'agit d'une condition de sa libération, qui inclut le gel d'une peine supplémentaire et le gel de son expulsion.

18 Mai 2016
Confirmation de la peine d'un an de prison et de l'ordre d'expulsion contre Abdulhakim Al Fadhli

Le 16 mai 2016, la Cour de cassation du Koweït a confirmé la peine de un an de prison, et l'expulsion à la fin de la peine, prononcée contre le défenseur des droits humains M. Abdulhakim Al Fadhli pour "avoir appelé à une manifestation illégale dans le but de troubler la sécurité et agression contre la police". Le défenseur des droits humains est actuellement détenu dans la prison centrale de Koweit pour avoir participé à des manifestations en faveur des droits des personnes apatrides.

Le 18 avril 2016, Abdulhakim Al Fadhli a été arrêté par les autorités alors qu'il participait à un rassemblement pacifique, en soutien au militant prodémocratie emprisonné Musallam Al Barrak. Il a été transféré dans la prison centrale de Koweït le lendemain.

Front Line Defenders condamne fermement la condamnation d'Abdulhakim Al Fadhli, car elle est uniquement due à son travail légitime et pacifique pour la promotion et la protection des droits des apatrides au Koweït.

21 Avril 2016
Arrestation du défenseur des droits humains Abdulhakim Al Fadhli

Le 18 avril 2016, l'éminent défenseur des droits humains koweïtien M. Abdulhakim Al Fadhli a été arrêté par les autorités alors qu'il participait à un rassemblement pacifique, en soutien au militant prodémocratie emprisonné Musallam Al Barrak. M. Al Fadhli est actuellement détenu dans la prison centrale de Koweït, et il a entamé une grève de la faim le jour de son arrestation. Cela fait suite à une précédente condamnation du défenseur des droits humains à un an de prison, pour avoir incité les Bidounes du Koweït à manifester et à semer le chaos

Abdulhakim Al Fadhli est un éminent défenseur des droits humains et membre de la communauté bidoune au Koweït. Le terme bidoune, qui signifie «sans» en arabe, fait référence à la communauté des personnes apatrides, natives du Koweït, qui n'ont pas le droit d'obtenir de papiers officiels, et notamment des certificats de naissance, de décès et de mariage. Ils constituent une population de près de 180000 personnes au Koweït, et se voient systématiquement refuser l'accès aux opportunités éducatives, à des soins adéquats, et à de nombreux autres services sociaux. Abdulhakim Al Fadhli plaide pour les droits des Bidounes et des minorités au Koweït, par le biais de réseaux sociaux et de nombreuses manifestations pacifiques.

Le 18 avril 2016, Abdulhakim Al Fadhli a rejoint un rassemblement pacifique pour réclamer la libération du militant koweïtien Musallam Al Barrak, ancien membre de l'Assemblée nationale actuellement emprisonné. Les agents de sécurité ont arrêté Abdulhakim Al Fadhli pendant le rassemblement qui se déroulait chez Musallam Al Barrak. Le lendemain, le 19 avril 2016, le défenseur a été transféré du poste de police où il était détenu vers la prison centrale du Koweït. Abdulhakim Al Fadhli a ensuite informé sa famille qu'il a entamé une grève de la faim pendant sa détention.

En novembre 2015, la Cour d'appel du Koweït a confirmé la décision du tribunal pénal, prise en janvier 2015, condamnant Abdulhakim Al Fadhli a un an de prison et de travail forcé, et à l'expulsion hors du pays au terme de sa peine, pour avoir "incité les Bidounes du Koweït à manifester et à semer le chaos". Il avait fait appel de cette décision devant la cour suprême, et l'enquête est en cours.

Abdulhakim Al Fadhli a été plusieurs fois pris pour cible par le gouvernement du Koweït à cause de son plaidoyer en faveur de la communauté Bidoune. En septembre 2014, le tribunal pour les mauvaises conduites l'a condamné à six mois de prison en vertu de fausses accusations, pour insulte envers un policier. En janvier 2013, il avait été de nouveau été arrêté en vertu de fausses accusations et condamné à deux ans de prison pour agression présumée d'un policier dans l'exercice de ses fonctions. Il avait ensuite été acquitté en mars 2013 puis libéré.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la vague d'actes d'intimidation et de harcèlement contre les défenseur-ses des droits humains au Koweït, notamment les personnes qui militent en faveur des droits de la communauté bidoune, car ils sont uniquement pris pour cible à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. 

Front Line Defenders exhorte les autorités du Koweït à:

1. Libérer immédiatement et sans condition le défenseur des droits humains M. Abdulhakim Al Fadhli, et à infirmer son inculpation;
2. Garantir des soins médicaux appropriés à M. Abdulhakim Al Fadhli en raison de sa grève de la faim.
3. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Koweït puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.
 

2 Février 2015
Intensifying targeting of human rights defenders

In September 2014, in a separate case, Abdulhakim Al Fadhli was sentenced to six months' imprisonment by the Misdemeanour Court for allegedly insulting a police officer. The defence team appealed the sentence and is currently waiting for the decision on the Appeal Court. If both convictions are confirmed on appeal, Abdulhakim Al Fadhli will spend a total of one year and six months in prison. For further information on his previous arrest and trial, see Abdulhakim Al Fadhli's page on Front Line Defenders' website.

In a separate case, on 28 January 2015, at 6 pm, state security officers arrested human rights defender Mr Mohamed Al Ajmi in front of his house. Mohamed Al Ajmi is a blogger and a member of the National Committee for Monitoring Violations (NCMV) which documents violations of freedom of expression in Kuwait. He also advocates for the rights of Bedoun.

His family was only informed about the arrest when state security officials phoned to ask family members to bring Mohamed Al Ajmi's medication to the State Security premises in South Surra area, where he is currently being detained. The arrest of Mohamed Al Ajmi appears to be in connection with messages posted by the human rights defender on his Twitter page about the deceased King Abdullah Bin Abdulaziz of Saudi Arabia. Reportedly, the Saudi Foreign Ministry brought a court case against him before the Kuwaiti judiciary.

Mohamed Al Ajmi has suffered harassment for his tweets on previous occasions. In August 2014 he was arrested inside the Criminal Investigation Department of Al-Salmiya district and detained on charges of “blasphemy”. He was interrogated over a tweet that he posted on 11 August 2014 criticising Kuwait for the practise of withdrawing nationality. On 2 September 2014, the Kuwaiti Misdemeanour Court ordered his release upon payment of a bail of 100 Kuwaiti Dinar (approx. US $350). The trial on this case has not been scheduled yet.

The sentencing of Abdulhakim Al Fadhli and the arrest of Mohamed Al Ajmi occurred at the same time the UN Human Rights Council examines the human rights situation in Kuwait under the Universal Periodic Review (UPR), scheduled for 28 January 2015. One day previously, on 27 January 2015, another Bedoun rights defender, Mr Nawaf Al Hendal was informed that an arrest warrant had been issued against him.

5 Septembre 2014
Six months' prison sentence handed down to Mr Abdulhakim Al Fadhli

On 4 September 2014, human rights defender Mr Abdulhakim Al Fadhli was sentenced to six months' imprisonment by the Kuwaiti Misdemeanour Court for allegedly insulting a police officer.

Abdulhakim Al Fadhli was initially detained on 7 July 2014 in the office of the Criminal Investigation Department in Salmiyah. He was released on bail on 7 August 2014. The human rights defender was not able to see his family during his month in pre-trial detention.

The court rejected his lawyers' request to call witnesses in his hearing. Abdulhakim Al Fadhli is still free, but it is feared the sentence may be executed at any time.

7 Août 2014
Human rights defender Abdulhakim Al Fadhli released on bail and trial date postponed for a third time

On 7 August 2014, Mr Abdulhakim Al Fadhli was released on bail and his trial was again postponed until 4 September 2014 by the Kuwaiti Misdemeanour Court. On 16 July 2014, the public prosecution had extended the human rights defender's detention for ten days, and this was once more extended until 7 August 2014. Although Abdulhakim Al Fadhli has had access to a lawyer, he has been denied access to his family.

On 7 July 2014, Abdulhakim Al Fadhli was arrested while participating in a peaceful gathering in Sabah El Nasser to demand the release of protesters detained in the nearby Central Prison. On 8 July 2014, the public prosecution formalised charges of insulting a police officer against Abdulhakim Al Fadhli and ordered his detention. Front Line Defenders issued an Urgent Appeal on 9 July 2014 on his detention and an Update on 29 July 2014.

Abdulhakim Al Fadhli started a hunger strike on 10 July to protest his ill-treatment in detention. He had reportedly displayed signs of ill-treatment, including a wound on his right ear and the perforation of his right eardrum. He stopped his hunger strike upon his release on 7 August 2014.

In separate proceedings, Abdulhakim Al Fadhli is scheduled to appear in court on 7 October 2014 on charges of “inciting Bedouns in Kuwait to protest and cause chaos”.

29 Juillet 2014
Extended detention of human rights defender Abdulhakim Al Fadhli

On 24 July 2014, the trial of Mr Abdulhakim Al Fadhli was postponed to 7 August 2014 by the Kuwaiti Misdemeanour Court.

On 16 July 2014, the public prosecution had extended the human rights defender's detention for ten days, and this has once more been extended until 7 August 2014. Although Abdulhakim Al Fadhli has had access to a lawyer, he has been denied access to his family.

On 7 July 2014, Abdulhakim Al Fadhli was arrested while participating in a peaceful gathering in Sabah El Nasser to demand the release of protesters detained in the nearby Central Prison. On 8 July 2014, the public prosecution formalised charges of insulting a police officer against Abdulhakim Al Fadhli and ordered his detention.

Abdulhakim Al Fadhli remains on a hunger strike since 10 July 2014 as a protest against his ill-treatment in detention. He reportedly displayed signs of ill-treatment, including a wound on his right ear and the perforation of his right eardrum.

In separate proceedings, Abdulhakim Al Fadhli is scheduled to appear in court on 7 October 2014 on charges of “inciting Bedouns in Kuwait to protest and cause chaos”.

9 Juillet 2014
Human rights defender Mr Abdulhakim Al Fadhli detained

On the night of 7 July 2014, human rights defender Mr Abdulhakim Al Fadhli was detained in the office of the Criminal Investigation Department in Salmiyah.

Abdulhakim Al Fadhli was arrested while participating in a peaceful gathering in Sabah El Nasser to demand the release of protesters detained in the nearby Central Prison. Sources reported to Front Line Defenders that the human rights defender was charged with insulting security officers following a verbal altercation. However, Kuwaiti police stated that Abdulhakim Al Fadhli faces no charges and is being held solely for the purposes of verifying his identity. Bruising on the human rights defender's head suggest that he was beaten during his arrest.

Abdulhakim Al Fadhli has been detained on several occasions in connection to his work supporting the Bedoun community in Kuwait, the country's "stateless" population which is systematically denied access to education opportunities, adequate health care, and many social services. The human rights defender was released on 10 April 2014 after two months of detention, and on 13 May 2014, he appeared in court on charges of "inciting Bedouns in Kuwait to protest and cause chaos." The Criminal Court then postponed the trial to 24 June, which was once again postponed until 7 October 2014.