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La peine de six mois de prison de Zeinab Zaman confirmée

Statut: 
Condamnée
À propos de la situation

Le 19 février 2025, l’avocat de Zeinab Zaman a annoncé que la branche 36 de la Cour d’appel de Téhéran avait confirmé la peine de six mois prononcée contre la défenseuse des droits humains par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Le 24 décembre 2024, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse des droits humains Zeinab Zaman à six mois de prison et à des peines supplémentaires pour avoir « troublé l’opinion publique ».

À propos de Zeinab Zaman

Zeinab Zaman est une défenseuse des droits humains et militante féministe. Elle est titulaire d’un master en « psychologie des enfants exceptionnels » et défend les droits des femmes en Iran depuis plus de six ans en écrivant très régulièrement sur les réseaux sociaux.

21 Février 2025
La peine de six mois de prison de Zeinab Zaman confirmée

Le 19 février 2025, l’avocat de Zeinab Zaman a annoncé que la branche 36 de la Cour d’appel de Téhéran avait confirmé la peine de six mois prononcée contre la défenseuse des droits humains par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Le 24 décembre 2024, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Zeinab Zaman à six mois de prison, avec un sursis de cinq ans, pour « trouble de l’opinion publique ». La Cour a également condamné Zeinab Zaman à une amende de 500 millions de rials iraniens et à une interdiction de communiquer avec des militants politiques et sociaux pendant cinq ans durant la période de sursis.

6 Janvier 2025
Zeinab Zaman condamnée à six mois de prison et à d’autres peines

Le 24 décembre 2024, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse des droits humains Zeinab Zaman à six mois de prison et à des peines supplémentaires pour avoir « troublé l’opinion publique ».

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Zeinab Zaman est une défenseuse des droits humains et militante féministe. Elle est titulaire d’un master en « psychologie des enfants exceptionnels » et défend les droits des femmes en Iran depuis plus de six ans en écrivant très régulièrement sur les réseaux sociaux.

Le 24 décembre 2024, la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse des droits humains Zeinab Zaman à une peine de six mois de prison, avec un sursis de cinq ans, pour avoir « troublé l’opinion publique ». La Cour a également condamné Zeinab Zaman à une amende de 500 millions de rials iraniens et à une interdiction de communiquer avec d’autres militants politiques et sociaux pendant les cinq années de sursis.

Le 8 décembre 2024, la défenseuse a comparu devant la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « propagande contre l’État » en raison de ses activités sur les réseaux sociaux en faveur des droits des femmes en Iran. L’accusation de « propagande contre l’État » a été arbitrairement remplacée par une accusation de « trouble de l’opinion publique » après que le juge de la branche 26 du tribunal révolutionnaire a admis qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour soutenir le premier chef d’accusation.

En mars 2023, Zeinab Zaman avait été arrêtée dans le cadre des manifestations « femme, vie, liberté » et placée à l’isolement pendant une semaine. Les charges retenues contre la défenseuse avaient été abandonnées sur la base de l’amnistie générale décrétée par le système judiciaire iranien à partir de février 2023.

Front Line Defenders condamne la condamnation arbitraire de la défenseuse des droits humains Zeinab Zaman. En outre, l’organisation estime que cette condamnation constitue une mesure de représailles à l’encontre de son travail pacifique et légitime pour la défense et la promotion des droits humains et des droits des femmes en Iran.

Front Line Defenders exhorte les autorités iraniennes à :

  1. Annuler immédiatement et sans condition les condamnations prononcées à l’encontre de la défenseuse des droits humains Zeinab Zaman ;
  2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous les défenseur·ses des droits humains en Iran puissent mener à bien leurs activités légitimes et pacifiques en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l’acharnement judiciaire.