La défenseuse des droits humains Motahareh Gounei accusée et libérée sous caution
Le 16 juillet 2025, Motahareh Gounei a été libérée après avoir versé une caution de 20 milliards de rials à la Branche 3 du tribunal révolutionnaire et public de Téhéran. Avant d’être libérée, la défenseuse des droits humains a été accusée de « propagande contre l’État », « diffusion de fausses informations », « apparition publique sans hijab » et « insulte à l’encontre du Guide suprême ».
Motahareh Gounei est une défenseuse des droits humains, militante étudiante et ancienne secrétaire de l’Association islamique des étudiants de l’Université de Téhéran. Elle a commencé son travail syndical au sein de l’Association islamique des étudiants de la Faculté de médecine dentaire en 2019. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises, notamment en mai 2024 pour avoir protesté contre la peine de mort.
Le 16 juillet 2025, Motahareh Gounei a été libérée après avoir versé une caution de 20 milliards de rials à la Branche 3 du tribunal révolutionnaire et public de Téhéran. Avant d’être libérée, la défenseuse des droits humains a été accusée de « propagande contre l’État », « diffusion de fausses informations », « apparition publique sans hijab » et « insulte à l’encontre du Guide suprême ».
Motahareh Gounei est une défenseuse des droits humains, militante étudiante et ancienne secrétaire de l’Association islamique des étudiants de l’Université de Téhéran. Elle a commencé son travail syndical au sein de l’Association islamique des étudiants de la Faculté de médecine dentaire en 2019. Elle a été arrêtée à plusieurs reprises, notamment en mai 2024 pour avoir protesté contre la peine de mort.
Le 16 juillet 2025, Motahareh Gounei a été libérée après avoir été accusée de « propagande contre l’État », « diffusion de fausses informations », « apparition publique sans hijab » et « insulte à l’encontre du Guide suprême » ; elle a versé une caution de 20 milliards de rials iraniens à la Branche 3 du tribunal révolutionnaire et public de Téhéran.
Entre le 23 juin et sa libération conditionnelle le 16 juillet, son lieu de détention a été tenu secret. Selon certaines sources, elle aurait été transférée à la prison de Qarchak et dans une soi-disant « maison sécurisée » gérée par les agents du renseignement à Téhéran après l’attaque d’Evin par Israël.
Le 14 juin 2025, Motahereh Gounei a été arrêtée à Téhéran après une perquisition de son domicile par des agents des services de renseignement iraniens. L’arrestation serait liée à un message qu’elle a publié sur les réseaux sociaux dans lequel elle critiquait les dirigeants du gouvernement iranien et les rendait responsables de la situation du pays. Après son arrestation, Motahereh Gounei a été transférée à la prison d’Evin, où elle a été détenue dans une cellule de haute sécurité gérée par les services de renseignement.
Pendant et après l’attaque israélienne contre l’Iran lancée le 13 juin, les médias d’État iraniens ont rapporté l’arrestation de plus de 700 personnes pour des raisons de sécurité nationale, notamment dans le cadre de la « loi sur l’espionnage ». Les groupes ethniques et religieux marginalisés et les réfugiés sont parmi les plus visés. Lors de son arrestation, les agents ont présenté à Motahereh Gounei un mandat d’arrêt qui ne comportait aucun nom, ce qui fait craindre que d’autres arrestations arbitraires aient été menées de la même manière.
Motahereh Gounei avait déjà purgé plus de cinq mois de prison, du 7 octobre 2024 au 16 mars 2025, dans le cadre d’une affaire ouverte contre elle en juin 2024. La défenseuse des droits humains avait été condamnée par la Branche 29 du tribunal révolutionnaire de Téhéran à un an de prison pour « propagande contre les médias d’opposition approuvés par l’État » en raison de ses messages sur les réseaux sociaux, notamment pour protester contre la peine de mort. La Cour suprême avait réduit cette peine à cinq mois de prison.
Front Line Defenders salue la libération de Motahereh Gounei. Toutefois, l’organisation reste très préoccupée par les accusations portées contre la défenseuse des droits humains.
Front Line Defenders exhorte les autorités iraniennes à :
- Abandonner immédiatement et sans condition les charges retenues contre la défenseuse des droits humains Motahareh Gounei ;
- Cesser immédiatement de cibler les défenseur⸱ses des droits humains en Iran et garantir qu’ils puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l’acharnement judiciaire.