Vida Rabbani placée en liberté conditionnelle
Le 9 avril 2025, la défenseuse des droits humains Vida Rabbani a été libérée sous conditions de la prison d’Evin.
Le 31 décembre 2022, Vida Rabbani a été condamnée à sept ans et trois mois de prison par la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Le 29 juin 2022, la défenseuse des droits humains Vida (Vahideh) Rabbani a été informée que la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à cinq ans de prison pour avoir « insulté le sacré », quatre ans d’emprisonnement pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et un an d’emprisonnement pour « activités de propagande contre l’État ». Les cas mentionnés pour ces accusations comprennent les reportages sur les violations des droits humains et les activités sur les réseaux sociaux.
Vida (Vahideh) Rabbani est une défenseuse des droits humains, militante sociale, journaliste et membre de l’Association des journalistes de Téhéran. Diplômée en sciences politiques de l’Université de Téhéran, elle travaille en tant que journaliste pour la promotion des droits sociopolitiques, notamment dans le contexte de la liberté de réunion pacifique des élections libres, l’opposition à la peine de mort et au hijab obligatoire en Iran.
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- À propos de
- 17 Avril 2025 : Vida Rabbani placée en liberté conditionnelle
- 31 Décembre 2022 : Vida Rabbani condamnée à sept ans et trois mois de prison
- 22 Août 2022 : La condamnation de Vida Rabbani confirmée par la cour d’appel
- 6 Juillet 2022 : Condamnation de la défenseuse des droits humains Vida Rabbani
Le 9 avril 2025, la défenseuse des droits humains Vida Rabbani a été libérée sous conditions de la prison d’Evin. Son avocat a annoncé que la défenseuse a été libérée après avoir purgé plus de trente mois de la peine de cinq ans d’emprisonnement exécutoire à laquelle elle a été condamnée en 2022. Sa demande de libération conditionnelle a été approuvée dans le cadre de la suspension provisoire de deux ans de sa peine par la branche 26 du tribunal révolutionnaire.
Le 31 décembre 2022, Vida Rabbani a été condamnée à sept ans et trois mois de prison supplémentaires par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran : six ans pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et quinze mois pour « propagande contre l’État ». Cette affaire a été classée après que la défenseuse a fait appel et a été jugée éligible à l’amnistie générale en avril 2023. Cette grâce a été introduite en février 2023 par le pouvoir judiciaire iranien à l’occasion du 44e anniversaire de la révolution islamique en Iran, et a permis de gracier les personnes accusées d’atteinte à la sécurité nationale dans le cadre des manifestations « femme, vie, liberté ».
Le 29 juin 2022, la défenseuse avait été condamnée par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran à cinq ans de prison pour « insulte au sacré », à quatre ans d’emprisonnement pour « rassemblement et collusion en vue d’agir contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « activités de propagande contre l’État ». Après l’application de l’article 134 du Code pénal islamique, seule la peine unique la plus sévère de 5 ans était exécutable. Les exemples mentionnés pour justifier ces accusations comprenaient des reportages sur les violations des droits humains, principalement via les réseaux sociaux. Cette condamnation a été confirmée par la Cour d’appel en août 2022. Le verdict rendu par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a suspendu deux ans de la peine de cinq ans, la partie applicable de sa peine en vertu de l’article 134 du Code pénal islamique, à condition que la défenseuse annonce tout changement d’adresse ou de profession à l’organe judiciaire chargé de superviser le verdict.
Le 31 décembre 2022, la défenseuse des droits humains Vida Rabbani a été condamnée à sept ans et trois mois de prison par la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran. La défenseuse a été condamnée à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à 15 mois de prison pour « propagande contre l’État ». L’avocat de la défenseuse des droits humains a fait appel de cette condamnation.
Si cette condamnation est confirmée par la cour d’appel, après l’application de l’article 134 du Code pénal islamique, la défenseuse devrait purger six ans de prison pour ses activités sur les réseaux sociaux et journalistiques. Elle a été arrêtée après une perquisition le 24 septembre 2022, dans le cadre des manifestations qui se déroulent en Iran.
Le 16 août 2022, Vida Rabbani a annoncé sur son compte Twitter que la peine de cinq ans d’emprisonnement prononcée par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « insulte au sacré », quatre ans d’emprisonnement pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », et un an d’emprisonnement pour « activités de propagande contre l’État », a été confirmée par la cour d’appel. Les exemples mentionnés pour appuyer ces accusations comprennent des reportages sur les violations des droits humains et les activités sur ses réseaux sociaux.
La peine prononcée par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a été réduite à trois ans, à condition que la défenseuse obtienne la permission du département d’application des peines avant de voyager à l’extérieur de l’Iran, pour exercer toute activité professionnelle liée aux accusations ci-dessus, y compris sur les réseaux sociaux ou avant d’assister à des réunions politiques, et à condition d’annoncer tout changement d’adresse de résidence et de profession à l’organisme judiciaire qui supervise les peines.
Le 29 juin 2022, la défenseuse des droits humains Vida (Vahideh) Rabbani a été informée que la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à cinq ans de prison pour avoir « insulté le sacré », quatre ans d’emprisonnement pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et un an d’emprisonnement pour « activités de propagande contre l’État ». Les cas mentionnés pour ces accusations comprennent les reportages sur les violations des droits humains et les activités sur les réseaux sociaux.
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Vida (Vahideh) Rabbani est une défenseuse des droits humains, militante sociale, journaliste et membre de l’Association des journalistes de Téhéran. Diplômée en sciences politiques de l’Université de Téhéran, elle travaille en tant que journaliste pour la promotion des droits sociopolitiques, notamment dans le contexte de la liberté de réunion pacifique des élections libres, l’opposition à la peine de mort et au hijab obligatoire en Iran.
Le 29 juin 2022, la défenseuse des droits humains Vida Rabbani a été informée que la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à cinq ans de prison pour avoir « insulté le sacré », quatre ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et un an d’emprisonnement pour « activités de propagande contre l’État ». En vertu de l’article 134 du Code pénal islamique, elle devra purger la peine la plus sévère, à savoir cinq ans de prison. Le verdict rendu par la branche 26 de la Cour révolutionnaire de Téhéran a suspendu deux ans de la peine de cinq ans, à condition que le défenseur obtienne la permission du Département de la mise en œuvre de la peine avant de voyager à l’extérieur de l’Iran ; exercer toute activité professionnelle pertinente aux accusations susmentionnées, y compris dans les médias sociaux ou lors de réunions politiques, et annoncer tout changement d’adresse de résidence et de profession à l’organisme judiciaire qui supervise le verdict.
En novembre 2019, la défenseuse des droits humains a été arrêtée pour avoir protesté contre le meurtre de personnes qui manifestaient contre la hausse soudaine du prix du carburant ce même mois. Lors de l’interrogatoire, elle a été interrogée sur ses appels à manifester. Elle a également été interrogée au sujet d’un rapport qu’elle a rédigé sur les manifestations qui ont éclaté après que le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran a admis avoir abattu le vol 752 d’Ukraine International Airlines en janvier 2020, tuant les 176 civils à bord. Elle avait été libérée le jour-même. Près d’un an plus tard, en décembre 2020, elle a de nouveau été arrêtée par le ministère iranien des Services de renseignement et détenue à l’isolement et interrogée pendant plus d’un mois.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la condamnation de la défenseuse des droits humains Vida Rabbani et pense qu’elle est ciblée en raison de ses activités légitimes au sein de la société civile et à cause de son travail pacifique en faveur du droit à la liberté de réunion, des élections libres et des droits des femmes en Iran.